Traduction automatique et post-édition : guide complet

La traduction automatique (TA) a connu des avancées spectaculaires ces dernières années, notamment grâce aux réseaux de neurones et à l'intelligence artificielle. Les traducteurs professionnels utilisent de plus en plus ces outils en complément de leur expertise, via un processus de post-édition qui permet d'allier vitesse et qualité.

Ce guide vous présente les principaux moteurs de traduction automatique, leurs avantages et limites, ainsi que les bonnes pratiques pour intégrer la post-édition dans votre workflow.

Comparatif des moteurs de traduction automatique

MoteurForcesIdéal pourPrixFiche
DeepL ProQualité supérieure, glossaires, ton formel/informelLangues européennes, post-édition proÀ partir de 8€/moisVoir →
Google Translate100+ langues, large couverture, API robusteLangues rares, gros volumes20$ / million de caractèresVoir →
Microsoft TranslatorIntégration Microsoft, personnalisation domainesÉcosystème Microsoft, entreprises10$ / million de caractèresVoir →
Amazon TranslateIntégration AWS, terminologie personnaliséeDéveloppeurs, automatisation15$ / million de caractèresVoir →
ModernMTApprentissage adaptatif, mémoires de traductionAgences, projets récurrentsSur devisVoir →

Présentation des moteurs

DeepL

DeepL est souvent considéré comme le moteur de traduction automatique le plus performant pour de nombreuses paires de langues européennes. Sa qualité de traduction, notamment pour les langues proches, est remarquable. DeepL propose une API pour intégration dans les outils de TAO et une version web gratuite avec limitations.

Lire notre avis complet sur DeepL Pro →

Google Translate

Google Translate reste le moteur le plus utilisé au monde, avec support de plus de 100 langues. Bien que sa qualité puisse varier selon les paires de langues, il offre une couverture exceptionnelle et est souvent intégré dans les outils de TAO. La version API payante permet une utilisation professionnelle.

Microsoft Translator

Microsoft Translator est intégré dans de nombreux outils Microsoft et offre une qualité comparable à Google Translate pour de nombreuses paires de langues. Il est particulièrement bien intégré dans l'écosystème Microsoft et propose des options de personnalisation pour les domaines spécifiques.

Moteurs spécialisés

Certains moteurs se spécialisent dans des domaines spécifiques (médical, juridique, technique) ou dans certaines paires de langues. Ces solutions peuvent offrir une meilleure qualité pour des besoins très spécifiques, mais nécessitent souvent un investissement plus important.

La post-édition : bonnes pratiques

La post-édition consiste à réviser et corriger une traduction automatique pour atteindre un niveau de qualité professionnel. Il existe deux niveaux de post-édition :

  • Post-édition légère : Correction des erreurs évidentes pour obtenir une qualité "compréhensible et utilisable"
  • Post-édition complète : Révision approfondie pour obtenir une qualité équivalente à une traduction humaine

Les bonnes pratiques de post-édition incluent :

  • Vérifier systématiquement la terminologie et la cohérence
  • Adapter le style et le ton au public cible
  • Vérifier les nombres, dates, et références culturelles
  • Assurer la fluidité et la naturalité de la langue cible
  • Respecter les consignes et glossaires clients

Intégration dans les outils de TAO

La plupart des outils de TAO modernes intègrent des moteurs de traduction automatique, permettant de post-éditer directement dans l'interface de traduction. Cette intégration offre plusieurs avantages :

  • Workflow unifié sans changement d'outil
  • Mise à jour automatique des mémoires de traduction
  • Suivi de la productivité et du taux de réutilisation
  • Gestion cohérente de la terminologie

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